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Sandrine, ma fille, me dit « Ce serait bien que tu présentes la genèse de votre histoire ».

Facile à dire, mais je commence par quoi ?

 

C’est vrai que le premier but c’est CE « La Bernerie – Miguelañez » qui a pris corps le jour où Cristina la femme de notre petit cousin Vicente nous a fait promettre de venir les voir à Miguelañez.Mais si je regarde bien, cela n’a-t-il pas commencé à prendre forme avant ?

imagePannauxBernerie

 

Aux 80 ans de mon père par exemple.Elle avait osé la grande Sophie, avec sa gouaille habituelle, me provoquer avec son Philippe de mari « ben Alors ! il n’y a pas de fil rouge dans ce bazar… » et tient donc !Quelle rigolade de voir les 3 frangins André, Roland, Daniel dans cette boîte en carton danser sur  »Les sardines » avec Pascal mon aîné, Gilles et Yannick qui les retiennent par le pantalon histoire que la fratrie ne s’écrase pas le nez sur le  »dancefloor ». Et entendre rigoler Fabrice à gorge déployée, avait rendu heureuse Jocelyne qui regarde toujours son fils avec les yeux de l’amour. Emeline, elle ! cherche encore le sens de cette chanson et son frère Adrien n’en pense pas moins.

 

les80ansAndré
A moins que ce ne soit aux 80 ans de maman Thérèse.Une salle entière à danser sur « Stach Stach » des Bratisla Boys. 75 personnes à balancer les bras et les jambes avec plus ou moins de synchro comme Philippe qui pour une fois ne dansait pas avec ses huîtres. Et Que dire du déhanché d’ Olivier envouté par sa belle mère Nadine sur la musique de « sans contrefaçon, je suis un garçon ». Ah ! c’est sûr qu’elle a versé sa larme la belle-soeur de Collette et Monique lorsque ses petits-enfants Pierre, Grégory, Wilfried, Johanna, Kévin et Antonin, accompagnés de son arrière petite-fille Maëlys, ont entonné en cœur la chanson revue et corrigée pour l’occasion « A Toi » de Monsieur Dassin. Alors qu’Anne-Cécile s’impatientait déjà d’une petite Louise et Dylan attendait gentiment que tout ca se calme pour profiter de sa future femme.

 
 

Ce Dimanche 9 Juin 2019, lorsque la petite cousine espagnole arriva, avec sa fille Noellia, au bras de Danielle, la sœur de Renée, plus d’un regard la dévisagea s’interrogeant sur qui elle pouvait être. Comme à son habitude Florent organisa cette cousinade « pile-poil » avec sa femme Stéphanie et une fois les présentations faites les langues se délièrent. C’est de Miguelanez, situé à 100 kilomètres au-dessus de Madrid, que notre grand mère Paula, accompagnée de la majorité de ses fréres et soeurs, avait fuit l’oppression Gouvernementale Espagnole suite aux grèves de 1917. Arrivée à la Bernerie elle y rencontra André le futur père de ses 4 fils .Les saucisses grillent sur le barbecue, les enfants jouent au ballon et nous les cousins, cousines, un verre à la main, nous nous regardons dubitatif. Par l’influence de je ne sais quoi, peut être bien de l’âme, de l’esprit de nos grands-parents ou de Paul voir de Christine, une histoire commence à prendre forme. Une histoire d’arbre, de branches, de feuilles qui laissent pantois Landry et sa femme Axelle, Alicia court après Cara avec Giulian dans les bras tandis que Myan attrape le ballon shooté par son père Samuel. Quant à Coralie elle boit nos paroles.

« Et si nous, les petits-enfants nous faisions la route du retour aux sources de notre grand-mère ».

 

La promesse est faite, nous irons à Miguelañez.
laCarte

 

Le projet commençait alors à bien mûrir dans les têtes le jour du mariage de Delphine. Swan et Kélya pas peu fiers, ouvrent le cortège, les deux frères Nicolas et Vincent relèvent d’ingéniosité pour allumer les bougies de la haie d’honneur, tandis que Lilou tient par la  main sa sœur Léa et sa cousine Eileen en fermeture de cérémonie.

 

lesVelos
En juin 2020, une majorité de cyclistes était présente lors de la clôture nocturne de mon Tour de la Vendée. Quentin et Flavien étaient venus rouler avec leur père, mes frangins et le patriarche. Leur compagne respective Mylène et Sandrine en avaient pris plein leurs oreilles avec les échanges verbaux entre ma fratrie et mes amis lors d’une soirée pleine de complicité. Alors que Julia et Maddy attendaient déjà bien au chaud avant de découvrir cette famille, LEUR famille. Emeline avait brillé par son absence, sans doute déjà occupée à rouler avec Mallory.La lumière s’était tout à coup allumée, c’était même évident, c’était là, sous mes yeux comme le nez au milieu de la figure. Comment toi, Dominique n’y avais tu pas pensé avant ? Empruntant le principe de : « pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ». Oui ! nous irons à Miguelañez, bien sûr, mais à vélo !

L’idée était acquise, maintenant il ne restait plus qu’à construire le projet avant de le présenter en détail.

Environ 1 100 km séparent La Bernerie de Miguelañez, l’idéal, le faire en 7 étapes avec 1 journée de repos. quelques jours avec la famille espagnole. Cela nous engage donc dans  une cousinade hors norme d’au moins 10 jours.

Brigitte et Joëlle, les deux belles-sœurs préparent dès à présent les valises, Véronique demande un délai de réflexion et Nathalie acquiesce ; là où va son homme elle suit.

 

En ce 13 Juin 2021, toujours chez le même cousin, nous présentons, mon frère d’Audierne et moi-même le projet. Comme d’habitude Pascal et notre cousine Béatrice sont en retard. Yohann et son frère Jérémy s’affairent déjà autour de la sangria, tandis que Raphäel ne quitte pas le jupon de sa maman. Ce jour là nous faisons aussi connaissance du dernier né, Gabin fils d’Aurore et Emilien.Le « power point » est lancé face à un public attentif et apparemment conquis par le projet. Pas d’effluve d’émotion, ce n’est pas le genre de la famille, mais un engouement général.  Création d’une association Loi 1901 pour permettre un partenariat avec des entreprises, d’un site Internet pour la communication, de pages sur les réseaux sociaux, etc…

Le point important réside dans la conception de l’association, qui va bien sûr nous servir pour CE « La Bernerie – Miguelañez » mais qui doit vivre par la suite avec de prochains projets selon les propositions, les envies d’un membre de la famille. Quelques absents ce jour là, notamment Patricia et son mari Eric en vacances du côté de Marseille avec leurs enfants Adrien, Maxime et Lila tandis que Victor se range dans les rangs. J’irai leur présenter le dossier à l’île d’Olonne.

 

« Explique le nom et le Logo » m’avait-elle dit aussi.Ça ! ça fait partie des fulgurances qui m’habitent de temps en temps.

Je savais ce que je voulais avec certitude. Le point de départ de cette famille est nos grands-parents et leurs noms devaient évidemment être associés à cette aventure. Deux grands M qui s’enlacent, qui se marient comme Martin et Métriau, du rouge du jaune pour rappeler les couleurs de l’Espagne et les trois couleurs françaises. J’ai communiqué ce cahier des charges verbalement à mon ami spécialiste en marketing et le logo est né : magnifique.

leLogo

 

Voilà comment ce projet prit vie et son explication induisait forcément la présentation de chaque membre de la famille. Chacun est acteur de ce projet et rien n’aurait vu le jour si ni les uns ni les autres ne croyaient pas en la vie de cette famille.

Et à l’heure où je boucle ce papier,  Laura vient d’agrandir la famille en donnant naissance à Andréa !

Cette chronique ne s’arrêtera donc jamais…